En cette fin d’année 2024, l’AFNAT, notre fédération de référence, dresse un bilan particulièrement riche en actions menées auprès des pouvoirs publics. Ces dernières semaines, des initiatives décisives ont été entreprises en France et à l’étranger pour renforcer l’image de la naturopathie et promouvoir l’importance d’une formation naturopathie reconnue. Retour sur un mois d’engagement parlementaire et de coopération internationale.
1. Sensibiliser les décideurs à l’Assemblée nationale
Le 5 novembre 2024, l’AFNAT a participé à la dernière conférence du cycle dédié à la santé intégrative et aux maladies chroniques, organisé à l’Assemblée nationale par l’Institut Rafael Santé Intégrative. Cet événement, soutenu par la députée Sandrine Josso, visait à promouvoir des approches complémentaires, dont la naturopathie, dans les politiques de santé publique.
Lors de cette conférence, le professeur Fabrice Berna, psychiatre et vice-président du Collège Universitaire des Médecines Intégratives et Complémentaires (CUMIC), a rappelé l’importance de ne pas confondre la pratique de la naturopathie avec des dérives isolées, souvent médiatisées. Ses propos ont mis en avant la nécessité d’un encadrement solide et d’une formation de qualité, rejoignant ainsi les objectifs portés par l’AFNAT.
2. Une coopération européenne renforcée au Sénat italien
Les 18 et 19 novembre, l’AFNAT a représenté la France au Sénat italien, à Rome, dans le cadre d’un congrès international sur la promotion de la santé et la durabilité. Organisé par la Fondation LUMEN Network, cet événement a réuni des intervenants de huit pays pour échanger sur les enjeux de santé publique au niveau européen.
À cette occasion, Aude Véret, secrétaire générale de l’AFNAT et directrice du CENATHO, a pris la parole pour souligner l’importance des pathologies environnementales dans la pratique naturopathique. Cet échange a également été marqué par l’annonce de la création d’un groupe interparlementaire italien dédié à la santé durable, présidé par la sénatrice Elena Murelli.
Cette rencontre internationale a permis à l’AFNAT de renforcer sa coopération avec le réseau européen Salus Network, une initiative clé pour faire avancer la reconnaissance de la naturopathie en France à travers l’exemple de modèles européens.
3. Promouvoir une santé intégrative au Sénat français
Le 25 novembre, l’AFNAT et l’OMNES ont représenté la naturopathie lors des premières Rencontres Interdisciplinaires pour une Santé Intégrative et Durable au Sénat français. Ces rencontres, organisées par des acteurs majeurs tels que le GETCOP et la Chambre Nationale des Praticiens de la Santé Durable, ont mis en lumière les apports des thérapies complémentaires dans une approche globale de la santé.
Parmi les temps forts, une présentation inspirante sur les modèles de régulation en Allemagne et en Suisse a ouvert des perspectives intéressantes pour structurer la profession en France. Ces échanges ont renforcé l’idée qu’un cadre réglementaire clair, associé à une formation naturopathie reconnue, est indispensable pour garantir la sécurité et l’efficacité des pratiques naturopathiques.
Un pas de plus vers une reconnaissance officielle
À travers ces initiatives, l’AFNAT réaffirme son engagement en faveur de la reconnaissance de la naturopathie comme une pratique professionnelle sérieuse et complémentaire des soins conventionnels. L’accent mis sur la qualité des formations et la coopération internationale permet de construire des ponts solides entre les différents acteurs de santé et les institutions.
Alors que l’année 2024 touche à sa fin, l’AFNAT se projette avec détermination dans 2025, prête à poursuivre ses efforts pour que chaque naturopathe ayant suivi une formation naturopathie reconnue puisse exercer en toute confiance et dans un cadre structuré. Cette mobilisation illustre la conviction que la naturopathie a un rôle clé à jouer dans une santé intégrative, durable et respectueuse des personnes.